mardi 24 janvier 2012

La théorie du collier de perles.

Il y a quelques temps, je vous disais que j’avais dû être un collier de perles dans une vie antérieure (oui, là, ici). Démonstration.

ETAPE 1 : Si on considère un point A, l’ORL…

Ce mec, c’est Georges Clou-Nez. Aussi épais qu’un clou, avec un tarin à « dépiquer du brin gelé ».

Pour lui dire faire un bécot, valait mieux passer par derrière, ça allait plus vite.

J’explique ce que j’ai, il me sort un tuyau, me l’enfonce dans le pif, le tortille, le retourne, le tire, saque dessus, zut ça coince, je réessaie là, flûte ça saigne, mais allez Madame, soyez coopérative, aspirez-moi cette caméra, vous auriez pu vous moucher, pffff c’est quoi toute cette nase euh sécrétion…

Ca pique, ça gratte, je pleure par tous les trous, j’ai une tête de myxomateuse.

Mais c’est rien, j’ai une belle gorge sauf que je sécrète autant de mucus qu’un container de Slime.


ETAPE 2: Qu’on le relie au point B, le GYGY…

Un petit comment ça va, et les enfants, est-ce que c’est l’éclate au lit etc etc et hop, cul-nu, les pattes en l’air et vas-y que je te mets le spéculum spécial « fouf de cheval ». Il me raconte sa vie pendant qu’il fait un flippeur avec mes ovaires, renifle ses doigts, pelote mes nibards et conclut par un « ouah !!!! que vous avez de belles glaires madame ! quelle superbe ovulation !!! 
- Eh oui mon cher Jean-Michel, des ovus comme ça, on en fait rarement. Suffit d’un tir pour transformer l’essai !
-Tout à fait Thierry, dès que Madame glairera comme un escargot, on saura qu’il sera temps de faire une mi-temps spermique !" 

Dire qu’on ne m’a jamais dit que j’avais de beaux yeux ou de belles fesses! Mais je peux être fière, j’ai de belles glaires MOI, MADAME !


ETAPE 3: En passant par le point C, le GASTRO-ENTEROLOGUE 

C’était le seul trou qu’on avait laissé tranquille jusqu’à maintenant (enfin, sauf l’ostéo). Il s’ennuyait, forcément.

Il est sympa le gastro, c’est pote à Toto ! On ne parle que de pipis, de cacas, de prouts et tout ça sans se poiler comme des malades.

Et puis, comme chez le gygy, on fait connaissance et hop, on se montre le trognon (enfin, surtout moi) ! Quel chouette métier que celui-là…

Il me sort un énorme engin métallique qui fout les pétoches, position du cul en buse (nan je vous parlerai pas des topinambours cette fois !) et ayé, je ne suis plus vierge analement parlant (arrête d’imaginer des trucs en lisant ça, lecteur !) Mais il a beau m’asticoter le trou de balle avec tout ce qui lui tombe sous la main, il ne voit pas assez bien (en même temps, j’ai pas les spots intégrés moi, hein) et je vais devoir revenir, dans 2 jours, pour qu’il vienne cafouiller avec sa caméra.

J’espère qu’il ne parle pas vraiment d’un caméscope. C’est un anus que j’ai, pas le tunnel sous la Manche… (quoi que maintenant, avec tout ça…)

Le jour J, j’ai droit à la bonne vidange bien glamour qui fait passer la gastro pour une maladie de lopette et c’est parti mon kiki pour une introspection publique (tant qu’à faire, autant le faire à plusieurs, c’est plus sympa). Pas d’anesthésie, on regarde « juste » la sortie. Il dégaine lui aussi son tuyau, plus gros que celui de l’oto-rhino (je sais pas si c’est en lien avec la taille de leur nez…) et hop, dans l’oignon.

Et là, c’est feu d’artifice.
Il l’agite dans tous les sens, l’enfonce, me défonce, l’avance, le recule (la suite vous la connaissez)... N’empêche que ma sortie à moi, il a dû la perdre à un moment, parce que dans l’euphorie, il s’est lâché sur la longueur à visiter.

Comme je ne disais rien (non pas que j’aime ça, entendons-nous bien. Mais la ramener quand un mec vous tient par là, on y réfléchit à deux fois). Il était parti ausculter mes fosses nasales (j’aurais peut-être pu économiser l’oto-rhino au fait, maintenant que j’y pense)…

D’un coup il réalise et stoppe. Mais c’est que sa souffle de l’air son truc. Il m’a fallu 3 jours pour dégazer et ne plus ressembler à une poire. Sans odeur certes, mais pas sans bruit. Pis 5 jours pour arrêter de marcher comme Joss Randal.


CONCLUSION : j’ai été (et suis toujours) un collier de perles…

NOTE PERSONNELLE : merci d’éviter Bézu et sa « Queue Leu-Leu » quand vous m’inviterez chez vous….

1 commentaire:

  1. C'est malin je l'ai dans la tête maintenant !!
    Mon pauvre petit collier de perles !!
    Gros becs ;-)

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