Je sais qu'en ce moment tu dois être branché politique. Je t'en parlerais bien, mais je sais pas si ce serait vraiment rigolo. Et puis je préfère que tu te bidonnes en lisant mes aventures plutôt qu'on se tape dessus parce que, forcément, j'aurais raison (Humour hein!, je plaisante!). Alors je vais te parler d'un sujet de société un petit peu plus fun.
Donc voilà. Aujourd’hui,
j’ai décidé de braver le danger. Pour aller en courses. Je suis une dingue, j’ai
pris la voiture de zhom.
Enfin
la « voiture », sa bétaillère en fait. Un beau break vieux de vingt
ans, long comme un semi-remorque, rutilant comme une brouette de 1912,
silencieuse comme une pétoire sans pot d’échappement. Un régal. Et verte. Un
beau mélange vert pomme - mucus de sinusite. Cette voiture, c’est un haricot vert radioactif
géant.
Pour
monter dedans, c’est technique. Il faut insérer la clef tout en tirant la
poignée et donc la portière. Oui, parce qu’en fait, la portière conducteur a
décidé de divorcer des autres portières. Elle est devenue folle, elle ne veut
plus faire comme les autres. Tu veux l’ouvrir : le loquet monte et descend
indéfiniment. Faut choper le quart de seconde qui te permettra d’ouvrir. Ou
alors, tu passes par le côté passager. Ou alors tu te sers de tes deux mains et
de tes pieds et tu fais comme je t’ai dit.